Ce jour, dans son émission “l’heure du crime” (RTL, de 14 h. à 15 h.), Jacques Pradel recevait Denis Seznec, Georges Fenech et Yves Boisset, pour évoquer une fois de plus l’Affaire Seznec. Et alors, me direz-vous ? Quoi de neuf ? – En réalité, du réchauffé, beaucoup de réchauffé… pas grave, voilà déjà un moment que nous avons dépassé le stade de l’indigestion.
On a eu droit à Bonny superstar, à Marie-la carmélite, au big trafic des cadillacs… Disons, une sévère piqûre de rappel, mais avec un oubli de taille : sauf distraction de ma part, le nom de de Gaulle n’a pas été prononcé. On reste ébahi devant tant de bêtise, quand donc aurons-nous droit au premier document sur le trafic de cadillacs ?
Seule lueur d’espoir dans cette discussion décevante, la position mitigée d’Yves Boisset. Position qu’il n’a pu guère développer, mais il a cependant évoqué un fait précis intéressant : un témoignage curieux qui lui fut fait lors du tournage de son film. Témoignage qui laissait entendre la disparition du corps de Pierre Quéméner, dans le four d’une briqueterie.
Une bonne nouvelle : l’annonce par Denis Seznec de la présentation, vers la fin janvier, d’une nouvelle demande de révision. Cela laisse supposer de nouveaux éléments, donc on s’en réjouit par avance. Pourvu que cela ne concerne pas Bonny, Gherdi, les cadillacs… on peut rêver.