Pas vu l’épilogue promis… et vous ? Nous voici donc revenus au 26 mai 1923, sans nouvelle aucune de Pierrot. La situation à force de clarifications tous azimuts devient très embrouillée. Le témoignage de Petit-Guillaume s’enrichit de nouvelles précisions, possible que les arrières-petits-enfants en remettent une couche avec intervention discrète du pape. Juristes et historiens qui suivent les péripéties médiatiques de cette histoire doivent quand même se dire qu’on est tombé bien bas. Quelle sera l’issue de tout ce battage ? – De nouvelles fouilles à Traon-ar-Vilin ou à Plourivo, ou dans la campagne morlaisienne ? A vrai dire, je pense que tout cela va bien finir par se dégonfler et que chacun retrouvera ses esprits. Je ne vois pas bien ce que viennent faire la polémique, l’invective et l’injure. Un peu d’autodérision chez les “experts” de l’affaire ne serait pas du luxe, j’ai même lu qu’un “torchon de blog haineux” se permettait de commenter… fichtre ! diantre ! quelle outrecuidance, de quoi se mêle t-il ? Et je me suis posé la question : quel est donc ce blog qui manque ainsi d’éducation ? Si vous avez une p’tite idée, faîtes-moi signe…
Force est de constater que cela vole encore très bas ce jour, à en devenir vraiment lassant. Proférer des leçons de journalisme et de déontologie à la terre entière en s’asseyant dessus, c’est pas brillant, faire de la psychologie de comptoir ne l’est pas davantage. Dans le camp d’en face, user de procédés abjects afin de déstabiliser son opposant(e), n’est guère plus glorieux. Ainsi va la vie de nos spécialistes de cette affaire judiciaire presque centenaire. Comique et honteux à la fois.
A ce stade, le mieux est de prendre du recul et de continuer patiemment à s’intéresser à l’affaire par le canal des échanges, des lectures et de la consultation d’archives. A ce jour, je n’ai jamais vu des gens s’écharper dans une salle d’archives, cela me convient très bien.