Pierre Quéméner, “chaud lapin” : une réputation usurpée ?

Maurice Privat, spécialiste es-alcôves, laisse entendre une possible relation entre Marie-Jeanne Seznec et le conseiller général (un mouchoir aux initiales de celui-ci, laissé maladroitement en évidence au domicile des Seznec, en serait la preuve ultime). D’autre part, Guillaume Seznec répond aux enquêteurs que Pierre Quéméner se serait peut-être laissé entraîner dans une escapade nocturne, en galante compagnie, du côté d’Houdan, ce qui expliquerait sa disparition momentanée de… plusieurs semaines. 

Ceci étant, notre bourreau des cœurs fait dans la discrétion car nous n’avons à ce jour rien de précis qui pourrait justifier sa réputation. Aucune liaison connue, aucun témoignage, rien de rien à nous mettre sous la dent.

Par contre, par la plume de Francis Gourvil, nous faisons connaissance avec un tout autre Pierre Quéméner, admirable dans “l’épreuve”, qui ne se laisse pas émouvoir si facilement. L’anecdote qu’il nous relate ci-dessous (commençant au bas du premier document) n’a pas valeur historique, mais elle n’est pas moins crédible que ce qu’on a pu entendre ou lire jusqu’à présent sur le sujet.