Quand Azopardi vient compléter une liste édifiante…
Ainsi va l’affaire Seznec, un escroc de plus, qui passe, depuis 1924, à travers les (grosses) mailles du filet – et dire qu’on entend par ci, par là, des personnes bien au fait de l’histoire (ou du moins qui se disent l’être) affirmer haut et fort qu’il n’y a rien à espérer de la recherche de nouveaux éléments –
Le camarade en question a témoigné dans un premier temps, qu’une personne correspondant à la description de Seznec, était venue à son agence bancaire du Havre, vers le 13/14 juin 1923, pour demander un reçu d’une transaction de dollars-or, effectuée par un ami à l’extérieur de la banque – bref, la personne demandait de but en blanc, un faux reçu – le banquier répondit par la négative et le demandeur s’éclipsa, sans décliner son identité. Appelé à témoigner devant le juge Campion et confronté au vrai Seznec, le banquier physionomiste ne le reconnut pas – ce n’est pas lui, affirma t-il avec assurance.
Puis, plus de nouvelles du camarade-banquier de la Balkan-Express. L’instruction se déroule sans lui et point d’Azopardi, appelé à la barre, lors du procès… et pour cause…
Les deux articles de Presse ci-dessous, vous éclaireront sur les raisons de la discrétion de James Azopardi dans les mois qui suivent son audition à Morlaix
(Le Petit Parisien du 3/09/1924 et Le Figaro du 12/09/1924)